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atelier écriture - Page 11

  • Atelier d’écriture : écrire une histoire ou un commentaire en rapport avec la photo.

    paris,atelier écriture

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    RÊVERIE

    Je suffoque, j’étouffe, je dégouline par tous les pores de ma peau. Je n’en peux plus de ce soleil qui pique, de cette chaleur écrasante.

    Comment lutter ? Rien n’y fait. Ni eau, ni bosquet, ni arbre, ni souffle d’air ne viennent à bout de mon malaise.

    Alors, je m’évade dans ma tête et me mets à rêver. Je rêve d’une belle soirée d’été, après une chaude journée ensoleillée, quand la Nature s’apaise et respire autour de soi.

    La fraîcheur est tombée sur une jolie villa aux fenêtres illuminées et accueillantes. Deux Amours soufflent des jets d’eau fraîche, les libellules scintillent à la lumière, une brise légère apaise mon visage en feu… J’ai presque froid, je frissonne. C’est doux, c’est bon.

    Je retarde le délicieux moment où je gravirai les marches du perron. Car là, dans la grande pièce, à la lueur des chandelles, je sais que mon amant m’attend avec impatience, devant une table garnie d’huîtres, d’écrevisses, de grappes de fruits et mets rafraichis en abondance.
    Alors, il me tendra une coupe, un calice glacé du meilleur des Champagnes.

    Martine C

  • Atelier écriture "Détournement de sens"

    paris,atelier écritureJ’ai acheté une télé. Elle m’a tapée dans l’œil, et je la regarde.

    Me faisant les yeux doux, elle me prend la tête !!! Elle me parle à cœur ouvert mais n’a pas la langue dans la poche. Ça me casse les pieds…

    V’là qu’elle me fait les gros yeux avec sa langue de vipère, je ne sais même plus sur quel pied danser.

    Si je l’éteins, je donne ma tête à couper qu’elle me fait perdre la tête ! Mais elle ne me fera plus les gros yeux. Je ne vais pas me laisser mener par le bout du nez.

    J’ai mis les pieds dans le plat, je l’ai prise, et mise dans la cheminée. Elle aura chaud aux fesses et se cassera le nez !!!.

    Yvesck

  • Atelier écriture de janvier 2017

    Ces quelques titres sont parus dans les journaux. Que vous inspirent-ils ?

    Prosper, très tête en l'air, est la vedette du jour.
    À Millau, il oublie sa femme sur l'aire d'autoroute de Brocuéjoul. Tout le monde en parle dans la région depuis que c'est paru dans le journal local.
    Sa pauvre épouse a été retrouvée en larmes, tremblante, complètement désorientée. Elle dit qu'elle n'a jamais connu un homme aussi fantaisiste, c'est ce qui fait son charme, mais alors là c'est le bouquet. Va t'il seulement se souvenir d'elle ?
    Bon, les mauvaises langues disent qu'il a voulu s'en débarrasser. Quand il parlait d'elle, il lui attribuait différents prénoms, selon les jours. Lucie, Marie, Mercédès, Jeanne, ronique, Sandrine, Diane. On mettait ça sur le compte de l'herbe qu'il consommait de temps en temps. Ah! C'est un drôle de loulou, c'est le meilleur chimiste de la région, dans sa spécialité. Les jeunes l'appellent le Père Noël.
    Sa compagne fermait les yeux, comme quoi, l'amour est aveugle, ou ne veut pas voir.

    Un certain jour, un Landais hypnotisé devant sa télé a cru le reconnaître sur un marché bio. Il vendait des cigarettes en chocolat. Apparemment, son affaire prospérait.
    Donc, quand il a laissé sa femme sur l'aire d'autoroute, il partait joyeusement vers sa maison de campagne qu'il avait gagnée aisément. Là, il faisait ses plantations, surveillait ses serres avec amour et en toute discrétion.
    Tout petit, déjà, il disait à qui voulait l'écouter, que plus tard il serait botaniste. Ça ne gagne rien lui disait t'on, il ne les croyait pas.

    Et la petite dame, dans tout ça, qu'est elle devenue ? Elle ne payait pas de mine, mais son compte bancaire la confortait plutôt. Comme son homme l'a oubliée, elle a décidé de léguer toute sa fortune à son caniche Gaétan, comme l'a fait la patronne de William Saurin. Lui au moins, (Gaétan), lui a été fidèle.
    Qu'en fera-t'il ce toutou de sa fortune? Il la dévorera en boîtes de Canigou venant de chez Fauchon, qu'il partagera avec ses amis les chiens plus démunis, sans distinction de race ou de couleur.

    Un beau matin, la petite dame s'installe à Soulac-sur-Mer, Les maîtres-nageurs se blessent en tombant de leurs chaises voyant ce clébard bling-bling collier en or cliquetant, déambulant sur la plage. C'est inadmissible disent t'ils, gaspiller une telle fortune, eux qui sont si peu payés, ils compléteraient bien leur maigre salaire en se lançant dans la chimie, comme ce célèbre Prosper. Mais à bien réfléchir ce n'est pas un bon plan en lisant les dernières nouvelles.

    Ce Prosper, déjà jugé pour usage de stupéfiants, fume un pétard devant le tribunal, avant d'être mis à l'ombre. Accusé de trafic illicite, enrichissement illégal et abandon de famille, il n'aura même pas la petite dame pour lui rendre visite.

    Annickd

  • Atelier écriture octobre : Ronde des mots

    Ronde des mots : consiste à rédiger un texte, une histoire en intégrant des mots tirés au sort.
    Voici les 13 mots : aoûtien, bigorneau, dinosaure, gourmandise, humanoïde, langoustine, minotaure, poireau, oiseau, moineau, précaution, romantique, cryptogamique.

    Texte de Gérardg
    L'aoûtien est une race dangereuse en voie de disparition.
    Le bigorneau aime être mangé tout cuit malgré lui.
    Dinosaure est un animal attachant quoique l'on croie.
    Gourmandise n'est pas un pêché mais une qualité pardonnable.
    Langoustine se savoure avec de la mayonnaise et du vin blanc.
    Minotaure est masculin ou féminin selon l'usage.
    Poireau fait partie aussi des mots péjoratifs peu flatteurs.
    Oiseau se percute dans la vitre qu'il ne voit pas par ignorance.
    Moineau est un animal tout mignon qui aime les vieilles dames.
    Précaution s'accorde avec sérieux.
    Romantique ainsi rêvé au bord du lac par temps de brouillard.
    Cryptogamique n'est pas qui veut.

    Texte de Marie dp
    Je suis en vacances avec mes cousins. Les parents ont pris leurs vacances en août, et de ce fait, ce sont des aoûtiens… une espèce qui n'est pas en voie de disparition comme ces pauvres dinosaures qui sont mes héros préférés.

    Les jours de grande marée le programme est calé d'avance : c'est la pêche aux bigorneaux… une vraie gourmandise, surtout avec du pain frais et du beurre salé qui accommodent aussi les langoustines que ramène le grand-père.

    Quel régal à côté des poireaux vinaigrette qui invariablement atterrissent dans nos assiettes ! Il parait que c'est bon pour la santé ! Dépités devant ce petit tas vert et blanc mes cousins et moi sommes pris d'un vrai délire.

    -"Tu crois que le Minotaure en mangeait des poireaux ?"

    -"Pourquoi pas puisque les taureaux mangent de l'herbe".

    Nous n'avons pas de réponse fiable. C'est comme pour les humanoïdes que nous adorons voir dans nos séries télé.

    -"Tu es nulle" m'a dit le plus petit de la bande des cousins. "On ne les voit jamais manger, les humanoïdes".

    À la plage, les adultes prennent beaucoup de précautions pour que la baignade ne se transforme pas en drame : des conseils, des bouées, des tonnes de crème solaire, des chapeaux….

    Je me prends à envier les oiseaux. Je pourrais m'échapper comme ce petit moineau, qui vient picorer mon goûter. Si j'étais un moineau je laisserai tomber une fiente sur le goûter de ma cousine Estelle qui est très méchante avec moi.

    Je sais ce n'est pas très romantique mais c'est comme ça.

    Quand je serai un oiseau, j'éviterai de me poser sur les arbres tout rabougris car je sais que c'est un signe d'une maladie cryptogamique. Et si j'ai la liberté ce n'est pas pour tomber malade.

  • Atelier écriture "que vous évoque cette carte postale"

    Une carte postale en noir et blanc présente deux femmes attablées à une terrasse. Que vous évoque-t-elle ?

    Les beaux jours sont là, joli mois de Mai dit-on.

    Clémence est installée à une terrasse de café. Robe très courte et jambes croisées, elle est fière de les montrer sous ce soleil printanier. Ses cheveux mi-longs lui cachent légèrement le visage.

    Parcourant distraitement un journal, elle est plutôt pensive. Son petit ami est parti manifester boulevard Saint Michel, elle n'a pas eu le courage à le suivre. Les pancartes, les slogans, les barricades, c'est pas pour elle, lui a t'il dit.

    La jeunesse se sent enfermée dans un carcan sous le poids d'une éducation devenue ringarde. Elle aimerait bien que ça change. Ras le bol des routes tracées par les parents, des jupes plissées, des bas à couture, des bigoudis le vendredi soir et tout le tralala. C'est le temps des mini-jupes, des musiques rythmées, des soirées prolongées sans les parents derrière.

    À la table près d'elle, une femme d'un autre âge, sous son petit chapeau l'observe du coin de l'œil. Elle aussi est très inquiète. Elle en a vu dans sa vie des événements qui ont mal tournés. Tout ça pour quoi ?

    Qu'est ce que c'est que cette jeunesse qui se révolte pense t'elle ? De mon temps, les filles ne sortaient pas à moitié vêtues, les parents n'ont plus la parole, ils laissent faire. Tout va de travers. Que va donc devenir cette société ?

    Tiens, je préfère lire mon journal même si les nouvelles ne sont pas bonnes. Au moins, ces tenues incorrectes ne me feront pas loucher. Ah! Si mon pauvre mari était encore là, il lui dirait ce qu'il pense à cette gamine. Mais, il me semble la connaître cette petite, c'est bien elle, ma voisine du dessus qui prend la nuit pour le jour en mettant sa musique à fond. Elle danse tous les samedis soir jusqu'à l'aube avec ses copains aux cheveux longs.

    Après tout, il faut bien que jeunesse se passe. Qu'ils essaient de refaire le monde, mieux que nous, espérons le. Ah ! Si j'avais vingt ans, voire quarante, j'en ferais bien autant.

    La petite dame se souvient. Oui, c'était bien pour elle aussi, malgré les permissions de minuit, elle arrivait toujours à tricher. Les souvenirs reviennent, elle en a la larme à l'œil, puis se lève de sa chaise. Elle entoure la jeune fille de ses bras fragiles puis lui dit : "Tu as bien raison ma petite, libère toi de toutes ces traditions étouffantes, aime qui tu veux, fais des projets, ne laisse pas les autres décider pour toi, vis ta vie comme tu l'entends. Sois heureuse.

    Puis pense à ta voisine du dessous de temps en temps, surtout le samedi soir....

    Annick D

  • Atelier d'écritures "Écrire d'après 3 photos au choix"

    Photo choisie pour ce texte :
    La brasserie LIP dans les années soixante. Deux personnes sont assises chacune devant une table.

    Regards croisés

    11 heures du matin, une brasserie de quartier tranquille, les habitués s’y retrouvent régulièrement. Georgette, 70 ans, bourgeoise, tirée à quatre épingles, sanglée dans son tailleur de tweed, impeccable, y vient le lundi, le mercredi et le vendredi. Le dimanche, elle va danser à La Coupole avec son amie Josette.
    - Bonjour Francis, ma table est-elle libre, lance-t-elle en entrant dans la Brasserie LIP ?
    Le barman la remarque à peine, tellement Georgette fait partie du paysage.
    - La quatre, comme d’habitude. Une bouteille de chardonnay, c’est bien ça ? Je vous amène le seau à glaçons.

    Georgette s’assoit, elle regarde alentour. Il y a très peu de clients pour le moment. Les uns sont partis travailler, les autres vont rappliquer vers midi pour déjeuner.
    - Tu fais toujours ton pot-au-feu aux légumes avec os à moelle, Francis ?
    - C'est justement le jour,
    - Bien dans ce cas, en attendant l’heure, je vais lire les nouvelles fraîches.
    Tu as reçu « Le Figaro » Francis ?
    - Oui, il a été livré à 9 h. ce matin
    - Alors donne-le-moi, avant que quelqu’un qui a du temps à perdre ait la même idée que moi.
    - Voilà le journal

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  • Atelier écriture "Une photo parmi d'autres"

    Photo des 2 religieuses devant une station de métro, regardant le plan de PARIS.

    - Ma mère, tu es sûre que c’est à la Porte de Versailles ?

    - Mais oui ma sœur, il y a le Salon du Chocolat. On va trouver des religieuses et je pense qu’on pourra en manger. Hier, en piquant notre père je me suis trompée dans la dose. Il a dormi plus de douze heures… Allez !... On prend le métro. Je connais le poinçonneur, il nous fera passer sans payer. Il a une belle voix. Il doit habiter les Lilas. Il est souvent entrain de chanter "j’suis l’poinçonneur des Lilas ce gars qu’on croise..."

    - Ça doit lui faire loin pour venir ici percer les tickets. Il va y avoir plein de monde à la Porte de Versailles ?

    - C’est sûr, mais je crois qu’on ne nous laissera pas rentrer à cause de notre robe, c’est un signe ostentatoire.

    Yvesck

  • Jeu d'écriture du 20 juin 2016

    Sur la base d’une photo, raconter une histoire en s’inspirant des personnages. Choix de la photo de Cartier-Bresson : 2 femmes assises en terrasse

    Assise en terrasse, Mathilde se désaltérait avec une Vittel. Elle avait posé Le Monde devant elle pour se donner une contenance, parce qu’en réalité, elle ne lisait pas vraiment les dernières nouvelles. Elle ruminait sa journée en se rongeant les ongles.

    Ce matin avait pourtant bien commencé, réveillée par la douce chaleur de l’été. C’est vers midi que son humeur avait été inversée, quand elle avait appris que Chanel – Madame Coco - avait décidé de prendre une nouvelle égérie pour le défilé d’automne.

    Elle avait les cuisses trop grosses, parait-il, pour mettre en valeur sa nouvelle ligne de mini-jupes.

    Mathilde semblait lire le journal, mais en réalité, elle était atterrée et commença à sangloter : "Mince, c’était sympa les défilés… d’être mannequin pour Coco… ça rapportait… et puis, ça me faisait voyager… Les jambes trop grosses ! N’importe quoi ! Si une fille a les jambes plus minces que les miennes, c’est qu’elle n’est qu’un sac d’os !".

    Ne se rendant pas compte qu’elle s’était mise à parler à haute voix, elle sentit le regard de la vieille dame d’à-côté, posé sur elle. Elle devait bien avoir cinquante ans de plus qu’elle, mais semblait dans ses yeux partager sa déception et sa tristesse.

    La vieille dame au chapeau posa son Figaro, sur lequel elle n’avait plus de concentration, sensible à la tristesse de sa voisine de blanc vêtue.

    " - Mademoiselle, que vous arrive-t-il ?
    - Oh Madame – répondit Mathilde en lui montrant ses grands yeux bleu clairs -, si vous saviez."

    Et elle se mit à lui raconter qu’à peine 20 ans, sa carrière de mannequin était déjà finie pour une histoire de cuisses trop grosses aux dires de Ma-dame Co-Co.

    Henriette lui sourit tendrement et lui dit : "Ce n’est pas bien grave, cela vous blesse, forcément, mais vous êtes jeune, vous êtes belle. Madame Coco n’est pas la seule grande couturière de ce monde et vous pouvez, j’en suis sûre, faire bien d’autres choses que de défiler sur des podiums !"

    Mathilde était encore un peu hagarde, mais comprit qu’il ne fallait pas pleurer sur son sort.

    "Bien sûr" dit-elle, 'Je vais rebondir. Madame Coco n’est pas la seule au monde."

    Elle se mit à sourire, pensant à toutes les personnes qu’elle avait rencontrées dans ses voyages et qui voulaient travailler avec elle.

    Henriette lui tenait la main pour lui redonner courage et espoir.

    Soudain, un homme s’approcha d’elles et leur dit : "Bonjour, je m’appelle Cartier-Bresson, je débute dans la photographie. Je me suis permis de faire un cliché de vous il y a dix minutes de cela. M’autoriseriez-vous à en faire d’autres et à utiliser votre image ? "

    Henriette et Mathilde, surprises par cette intrusion et demande inhabituelle, se mirent à rire. Puis, le moment de surprise passé, se sentirent flattées et acceptèrent la proposition à condition de recevoir chacune un exemplaire de toutes les photos qu’il prendrait.

    Henri installa son objectif et les mitrailla sous tous les angles. Il ferait ensuite le choix des meilleures prises.

    Dès que ce "quart d’heure de gloire" fut passé, Mathilde ayant retrouvé le sourire, salua Henriette et Henri et se dirigea vers la Maison Saint Laurent. Yves l’avait "courtisé" à maintes reprises. Il ne saurait lui dire non aujourd’hui.

    Henriette reprit la lecture de son journal, heureuse d’avoir pu aider la jeune fille et se rappelant celle qu’elle avait été.

    Laurenced

  • Atelier écriture "À partir de cartes postales"

    La carte postale, qui m’a inspirée, est celle avec le couple échangeant un baiser à la table d’une terrasse de café.

    Par un bel après-midi, je déambulais dans le quartier, sans but précis. Le matin déjà, j’avais couru pour différentes démarches administratives. Je m’octroyais le droit de lever le pied, et me promener avant de rentrer. Puis, je m’installais à table, à la terrasse d’un café.

    Le thé glacé que j’avais commandé tardait à venir, non pas que je fus pressée, rien de particulier m’attendait. Mais un peu plus loin, à l’oblique de ma table, un jeune couple était installé là. Sans savoir pourquoi... comme ça... ils attirèrent mon regard.

    Mais excusez-moi... ils étaient là en train de - je vous demande pardon - de "se lécher" !! Même le chien en bavait !! Mai 68 était passé certes ! Mais de mon temps, on aurait rien vue de tel ! À la terrasse d’un café !

    Mais bon, ils semblaient tant s’aimer ! Du moins je l’espère ! Et je le leur souhaite.

    C’est si beau des amoureux qui s’embrassent ! Mieux vaut voir des baisers et entendre des "je t’aime" que voir des claques et hurler des "têtes d’abrutis". N’êtes-vous pas de mon avis ? Oh, et puis, moi c’est ce que je pense, alors ici l’avis des autres. Pourtant le jeune homme semble prêt à lever le pied, et la jeune fille le retenir. Le Toutou, guette, comme sur le qui vive.

    Je me souviens moi... ce premier baiser, qui me fut donné. C’était un soir, à la pénombre d’un réverbère sous un porche.Ah ! Voilà le serveur. Il me dérange maintenant, et mes souvenirs, à peine présents, s’envolent !! J’avale vite mon thé, laisse une pièce sur la table. Je pars et coure vite, vite, pas si loin, là, à la maison où m’attend, juste un peu vieillit ce même baiser.

    Arlette CK